La galerie du chat à deux têtes, vous livre,
depuis le 4 novembre et jusqu’au 23 décembre, une collection privée
belge qui, de ce fait, vous montre plusieurs artistes.
Je vous propose de vous présenter brièvement quelques uns d'entre eux.
Je vous propose de vous présenter brièvement quelques uns d'entre eux.
Pierre Paulus, est un
peintre, graveur et lithographe belge né en 1881 à Châtelet (près de
Charleroi), au bord de la Sambre qu’il allait faire entrer dans l’histoire.
Avant d’entrer aux Beaux-Arts
de Bruxelles, il passera son diplôme d’architecte, études qui lui apprendront l’ordre et
l’équilibre dans une œuvre.
Après de brillantes études à
l’Académie, il voyagera en Italie où il trouvera ses véritables maîtres ainsi
qu’une lumière nouvelle. Quelques années plus tard, il visitera l’Espagne où il
se passionnera pour les peintures de Vélasquez et de Goya.
A son retour en Espagne, il
tombe gravement malade et retourne chez ses parents, à Châtelet où il fait de
longues promenades au bord de la Sambre durant sa convalescence. C’est ainsi
qu’il va comprendre l’aventure prodigieuse qu’il peut exprimer avec ces
paysages de grisaille, leurs trouées d’incendie et leurs ballets de fumée.
Chaque heure passée au bord de « sa » Sambre lui fait mieux ressentir
la poésie poignante que recèle sa terre natale.
Ses paysages du « Pays
Noir » ses « Sambre sous la neige » ses mineurs et ses
métallurgistes campés devant les écrasantes usines sont légendaires. Il est le témoin de la misère ouvrière de son
époque.
En 1939, à l’occasion du
concours Watson, Paulus va connaitre la consécration mondiale. Le mécène Thomas
J. Watson avait décidé l’organisation de deux grandes expositions, l’une à New
York, l’autre à San Francisco. Deux peintres de chacun des soixante-dix-neuf
pays choisis par un jury international pouvaient envoyer une toile
représentative de leur pays ou de leur région. Dix prix par exposition seraient
attribués par ce grand jury. A l’exposition de San Francisco, le deuxième prix
fut décerné à Pierre Paulus pour son tableau « Hauts-Fourneaux ».
Pierre Paulus s’éteindra
paisiblement en 1959.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire