GALERIE DU CHAT A DEUX TETES
GALERIE-RESTAURANT-BAR

mardi 23 décembre 2014

Le chat à deux têtes vous souhaite 
d'excellentes fêtes de fin d'année ainsi 
qu'une très bonne nouvelle année.
Rendez-vous en 2015 !


vendredi 5 décembre 2014

Georges Higuet

La galerie du chat à deux têtes, vous livre, depuis le 4 novembre et jusqu’au 23 décembre, une collection privée belge qui, de ce fait, vous montre plusieurs artistes.
Je vous propose de vous présenter brièvement quelques uns d'entre eux. 



Georges Higuet (1892-1956)

Artiste engagé, et à qui Pierre Paulus montra sa voie, Higuet issu d'une famille d'ouvriers, vécut à Marcinelle et à La Louvière. Ce furent Emile Fabry et Jean Delville qui lui servirent de maîtres à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles.
En 1914, il s'enfuit aux Pays-Bas et plus exactement à Nuenen, le village de Van Gogh. De là, il se rendit à Amsterdam, sur les traces de Rembrandt. Ses premières œuvres furent montrées au Salon triennal d'Anvers en 1920. Il partit ensuite pour Paris, où il vécut sous les ponts et dans les halles, partageant le sort des clochards. Après douze ans de vagabondage, il revint définitivement à Marcinelle.

En 1926, son exposition au Palais du Peuple de Charleroi consista essentiellement en des portraits de mineurs, "les gueules noires", à la vue desquels, un houilleur s'exclama: "Tout de même, quand on voit ça...nous sommes des malheureux."
A partir de 1928, il signa ses œuvres du dessin d'une hache, dont le mot comprenait bien entendu la première lettre de son nom...et représentait l'outil du mineur. On peut certes découvrir dans son œuvre des nus sensuels, mais c'est son "œuvre sociale" qui traduisait le mieux sa personnalité.                                                        
  
Célèbres sont ses bustes de mineurs épuisés, réalisés au fusain, noircis, mais tout empreints de fierté et de noblesse.

Source : galerie du pistolet d’or

jeudi 27 novembre 2014

Avis

 L'artiste Nicolas Binsfeld sera présent à la galerie du chat à deux têtes
 l'après-midi du samedi 29 novembre. 
Vous pourrez en profiter pour converser avec lui et même pourquoi pas, vous faire dédicacer son catalogue qui est en vente sur place.

samedi 22 novembre 2014

Fernand Verraghen

La galerie du chat à deux têtes, vous livre, depuis le 4 novembre et jusqu’au 23 décembre, une collection privée belge qui, de ce fait, vous montre plusieurs artistes.
Je vous propose de vous présenter brièvement quelques uns d'entre eux.





Fernand Verraghen est un peintre belge né en 1883 et qui fut également un militant wallon.

Il se fixe dès 1900 à Bruxelles lors de son inscription à l’Académie royale des beaux-arts, qu’il fréquente jusqu’en 1906.

Il participe en 1908 aux expositions des galeries et cercles artistiques bruxellois, notamment en 1911 au 7e Salon « Vie et Lumière », en 1913, à l’exposition des « Bleus de la Galerie Giroux » et en 1914, au 21e Salon de « La Libre Esthétique ». On le retrouve aussi régulièrement, à partir de 1911, aux Salons triennaux d’Anvers, Bruxelles et Gand.

Il s’expatrie en Angleterre lors de la Première Guerre mondiale et revient s’installer à Boitsfort en 1919, après un détour par Paris et la Côte d’Azur.

En 1920 et 1922, il est présent à la Biennale de Venise.

À partir des années trente, il se replie progressivement sur la région de Charleroi et s’installe à Lodelinsart en 1957 après le décès de son épouse. C’est son retour en Wallonie. Successivement réaliste, impressionniste, pointilliste, coloriste, luministe, et même considéré par certains comme faisant partie des « fauves brabançons », Fernand Verhaegen a donc été tenté par différentes techniques.

Peintre de paysages, de portraits, de fleurs, de natures mortes et de scènes sportives, c’est surtout dans l’illustration des scènes du folklore de la Wallonie qu’il a fait valoir son grand talent.

Les Gilles de Binche, le Doudou de Mons, les géants d’Ath, les Chinels de Fosses, les Pasquîyes, le Tchaudia, la Madeleine de Jumet, les marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse, pour n’en citer que quelques-unes, sont parmi les représentations de ce folklore wallon qui ont pris forme sous son pinceau magique.

Cette thématique haute en couleur est présente dans plus de la moitié de ses huiles, eau-forte, bois, aquarelles et pastels. Il a été très tôt qualifié de « peintre des Gilles de Binche ». Robert Magremanne, dans la monographie qu’il lui a consacrée en 2003, préfère l’appeler « le grand maître du folklore wallon ».

vendredi 21 novembre 2014

Félicien Rops

La galerie du chat à deux têtes, vous livre, depuis le 4 novembre et jusqu’au 23 décembre, une collection privée belge qui, de ce fait, vous montre plusieurs artistes.
Je vous propose de vous présenter brièvement quelques uns d'entre eux. 



Félicien Rops est un artiste belge, peintre, dessinateur, illustrateur, graveur …
Il est né à Namur en 1833.
Ses premières œuvres principalement des caricatures, seront publiées dans le journal « Le Crocodile ».
  
Il viendra à travailler avec l’éditeur Auguste Poulet-Malassis pour qui il réalisera une trentaine de frontispices, pour des œuvres de Baudelaire, Théophile Gautier ou encore Alfred de Musset.

Il en réalisera également pour le journaliste et écrivain Alfred Delvau, ce qui amène Rops dans les bas-fonds parisiens pour se documenter sur « La buveuse d’absinthe », « le bouge à matelots » et autres sujets croustillants. Il touchera au journalisme notamment en collaborant à « la chronique des Arts et de la Curiosité », un supplément de  la « Gazette des Beaux-Arts ».

Félicien Rops est bien ancrée dans la vie artistique aussi bien belge que parisienne. Il fera plusieurs voyages en Europe et s’adonnera à divers techniques et sujets du dessin.
Passionné de botanique, il y consacre la fin de sa vie en restant proche du milieu artistique de l’époque. 
Il mourra en 1898.

Rops définit ainsi sa démarche artistique : « Je tâche tout bêtement et tout simplement de rendre ce que je sens avec mes nerfs et ce que je vois avec mes yeux, c'est là toute ma théorie artistique. J'ai encore un autre entêtement, c'est celui de vouloir peindre des scènes et des types de ce XIXe siècle, que je trouve très curieux et très intéressant; les femmes y sont aussi belles qu'à n'importe quelle époque, et les hommes sont toujours les mêmes. De plus, l'amour des jouissances brutales, les préoccupations d'argent, les intérêts mesquins, ont collé sur la plupart des faces de nos contemporains un masque sinistre où l'instinct de la perversité, dont parle Edgar Poe, se lit en lettres majuscules ; tout cela me semble assez amusant et assez caractérisé pour que les artistes de bonne volonté tâchent de rendre la physionomie de leur temps. »

mercredi 19 novembre 2014

Pierre Paulus

La galerie du chat à deux têtes, vous livre, depuis le 4 novembre et jusqu’au 23 décembre, une collection privée belge qui, de ce fait, vous montre plusieurs artistes.
Je vous propose de vous présenter brièvement quelques uns d'entre eux. 



Pierre Paulus, est un peintre, graveur et lithographe belge né en 1881 à Châtelet (près de Charleroi), au bord de la Sambre qu’il allait faire entrer dans l’histoire.

Avant d’entrer aux Beaux-Arts de Bruxelles, il passera son diplôme d’architecte,  études qui lui apprendront l’ordre et l’équilibre dans une œuvre.

Après de brillantes études à l’Académie, il voyagera en Italie où il trouvera ses véritables maîtres ainsi qu’une lumière nouvelle. Quelques années plus tard, il visitera l’Espagne où il se passionnera pour les peintures de Vélasquez et de Goya.

A son retour en Espagne, il tombe gravement malade et retourne chez ses parents, à Châtelet où il fait de longues promenades au bord de la Sambre durant sa convalescence. C’est ainsi qu’il va comprendre l’aventure prodigieuse qu’il peut exprimer avec ces paysages de grisaille, leurs trouées d’incendie et leurs ballets de fumée. Chaque heure passée au bord de « sa » Sambre lui fait mieux ressentir la poésie poignante que recèle sa terre natale.

Ses paysages du « Pays Noir » ses « Sambre sous la neige » ses mineurs et ses métallurgistes campés devant les écrasantes usines sont légendaires.  Il est le témoin de la misère ouvrière de son époque.

En 1939, à l’occasion du concours Watson, Paulus va connaitre la consécration mondiale. Le mécène Thomas J. Watson avait décidé l’organisation de deux grandes expositions, l’une à New York, l’autre à San Francisco. Deux peintres de chacun des soixante-dix-neuf pays choisis par un jury international pouvaient envoyer une toile représentative de leur pays ou de leur région. Dix prix par exposition seraient attribués par ce grand jury. A l’exposition de San Francisco, le deuxième prix fut décerné à Pierre Paulus pour son tableau « Hauts-Fourneaux ».

Pierre Paulus s’éteindra paisiblement en 1959.
 


mardi 18 novembre 2014

Marcel Delmotte

La galerie du chat à deux têtes, vous livre, depuis le 4 novembre et jusqu’au 23 décembre, une collection privée belge qui, de ce fait, vous montre plusieurs artistes.
Je vous propose de vous présenter brièvement quelques uns d'entre eux.
Commençons par Marcel Delmotte :


Marcel Delmotte est un artiste peintre belge né à Charleroi en 1901.

Il suit des cours de dessin et de peinture à l’atelier libre de l’Université du travail à Charleroi où il apprendra entre autre les faux-bois et marbre ainsi que le métier de peintre-décorateur. En 1965, il reçoit le premier prix Chapman et la médaille d’or au salon des arts de Bruxelles. Il meurt en 1984.

Pénétrer dans l’univers de Delmotte, c’est répondre à une invitation. Le sujet est généralement figuratif, des personnages statufiés, des paysages, ruines, dallages, pierres, racines, vases fleuris … Un thème mythologique sert parfois de prétexte. Mais ce n’est jamais qu’un point de départ-« c’est gratuit »- disait-il, le voyage commence que si le spectateur pénètre dans le tableau et qu’il devienne perméable à son climat.

Il n’y a pas de symboles car ceux –ci refermeraient la lecture en un sens unique. Il y a plutôt un sentiment de la nature, la soumission à un instinct, la recréation compulsive, en démiurge inspiré, de tout un univers.

samedi 15 novembre 2014

Des photos de l'exposition en cours au chat à deux têtes, à voir jusqu'au 23 décembre.

Des photos de l'exposition en cours au chat à deux têtes, 
à voir jusqu'au 23 décembre.

Jean Delcourt "bisou dans le cou"


détail "Figure" de Nicolas Binsfeld


"L'Aurore" de Delmotte

Détail de" Janus" de Nicolas Binsfeld

Pierre Paulus

puzzle globe

Félicien Rops

Tellurium


mardi 4 novembre 2014

La nouvelle exposition a commencé !


Photo : 
Étage consacré à l'artiste Nicolas Binsfeld 
dans le cadre de l'exposition d'une collection privée belge. 

A voir du 4 novembre jusqu'au 23 décembre.

jeudi 30 octobre 2014

Exposition d'une collection privée belge



La galerie du chat à deux têtes, vous livre, à partir du  
4 novembre et jusqu’au 23 décembre
une collection privée belge qui 
s’inscrit dans une démarche passionnelle.
Soit 37 pièces qui comptent des peintures, des sculptures ainsi que des objets constituants un mini cabinet de curiosité que vous aurez le plaisir de découvrir.

Au premier étage de la galerie vous pourrez voir une mini-rétrospective consacrée au peintre Nicolas Binsfeld, de toiles datant des années 80 jusqu’à aujourd’hui.
Etudes à l’Académie de Charleroi et en atelier (avec e.a. Marcel Delmotte).
Son style sera successivement à la recherche d’une écriture qui lui est à présent très personnelle, impressionniste, expressionniste, abstraite et hyperréaliste. 
Il passe donc par plusieurs registres mais toujours avec une grande maîtrise. 
Il s’offrira même le luxe et le projet un peu fou de réaliser une bande dessinée entièrement à l’huile, soit 256 tableaux regroupés dans un album 
(« Jimena » aux éditions Dupuis, collection Air Libre).
Son œuvre est puissante et vivante, ses paysages sont aussi bouleversants que ses nus.

Le reste de la collection est présenté au deuxième étage et est constitué d’œuvres datant du début du XXème jusqu’à notre siècle. 
Vous pourrez y découvrir ou redécouvrir des œuvres des artistes témoins de leurs époques comme Pierre Paulus, Félicien Rops, Marcel Delmotte et bien d’autres.